Internet est un système vivant, c’est même un système "social" : il s’agit d’un media par nature évolutif, et les sites Internet doivent pouvoir suivre instantanément cette évolution, tant au niveau de l’apparence (avec les ’modes’ de styles/thèmes d’habillage), qu’au niveau du contenu, des informations proposées à la lecture des visiteurs, et maintenant les interactions avec le reste du monde, en particulier les clients et fournisseurs (au sens large) qui constituent l’écosystème relationnel de la structure (entreprise, particulier ou association) à l’origine du site Internet.
L’architecture du site Internet doit donc permettre une évolutivité rapide, gérée directement par les rédacteurs du site, sans nécessiter l’appel quotidien à un spécialiste informatique ou un prestataire distant....
D’abord statique
Au début du Web [1], les seuls sites disponibles étaient statiques : un éditeur de texte spécialisé (un "Word du Web") permettait à un webmestre de préparer de nouveaux fichiers à télécharger par FTP sur le serveur...
Dès qu’un site dépasse quelques dizaines de pages, la gestion des liens de navigation devient irréaliste...
Dynamique (contenu en fichiers)
Sont donc apparus les sites rendus dynamiques grâce à l’emploi d’un moteur de gestion d’édition : un programme d’interface conversationnelle permet à un rédacteur connecté, de modifier à distance le contenu ou l’organisation des pages : ce sont alors des sites administrables par leur propriétaire...
En fait (et ces dernières considérations sont rajoutées quatre ans plus tard), la plupart des sites sont "dynamiques" au premier sens de l’indépendance entre [-173] et présentation focalisée sur les données, soit le contenu -pré-édité- affiché selon le modèle graphique ci-dessus... Fleurissent alors toutes les solutions ’simplistes’ packagées sur le marché...
Nota Bene : veillez néanmoins à la récupérabilité du contenu que vous y avez inscrit, sous une forme réutilisable : ce contenu représente une masse de temps et d’argent, et aussi une mine d’informations, d’archives et de références, qu’il serait dommage de devoir recréer /à grand coût/ lors d’une changement du site...
Dynamique en base relationnelle
Quand votre site va grossir, vous allez souvent devoir reprendre le contenu textuel, pour le recopier (doit-on garder les anciennes versions en ligne) ou surtout pour s’y référencer (utiliser des liens dynamiques internes), et donc rajouter des liens depuis les anciennes pages...
Mais, vous allez souvent de-voir modifier les liens, en particulier les menus de navigation et d’accès aux nouvelles et anciennes pages écrites, ce qui peut devenir assez vitre extrêmement complexe et lourd, surtout si vous utilisez -intelligemment- de nombreux liens hypertextes internes croisés entre vos pages, et des indexations de mots-clés [2].
Allez, on en rajoute [3]
Au total, cela fait quelques dizaines de milliers de menus : mieux vaut qu’ils soient générés automatiquement par les squelettes, grâce à des Des requetes SQL aux Boucles SPIP !
De l’importance -au delà du modèle relationnel sous-jacent (commun aux principaux CMS) de la facilité de Comprendre la structure des squelettes et MODIFIER un JEU de SQUELETTES, aspects sur les quels SPIP est incomparablement souple.
Article publié le 14 mars 2013, et actualisé en octobre 2018 .
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