Un site Internet se construit par la collaboration :
de rédacteurs de contenu textuel (voir multimédia),
de spécialistes des bases de données (pour le recevoir),
de graphistes et publicistes (pour dessiner l’interface),
éventuellement d’ergonomes pour affiner la navigation,
de développeurs de squelettes (pour rajouter des fonctionnalités d’interrogation)
de programmeurs (pour rajouter des fonctionnalités actives),
d’exploitants-administrateurs (pour effectuer les sauvegardes techniques..).
Dans l’architecture de SPIP, toutes ces spécialités techniques disséminées chez certains informaticiens, ou non-informaticiens de l’entreprise et de ses sous-traitants, peuvent intervenir presque indépendamment les unes des autres !
Quelques exemples éclaireront concrètement ces possibilités :
si les architectes sytèmes veulent changer de base de données (utiliser un SGBD différent), la portabilité de SPIP leur donne accès à la plupart des SGBD-Web, sans autre modification à mener, qu’une copie de l’archive du programme SPIP, relancer l’IHM d’installation sur le SGBD, lancer le bouton Web de rechargement de mes_fichiers [2], et changer éventuellement l’adresse IP d’accès !
la charte graphique de la structure change, changer les couleurs du site se limite à modifier une page CSS personnalisée ; on peut ajouter que changer d’organisation à la présentation des pages, ou de contenu, se fait de meme par simple remplacement d’un ZIP [3] de fichiers texte HTML [4], que l’on peut même souvent trouver disponibles sur Internet
une montée de version est devenue obligatoire, pour des raisons de sécurité [5] du site Internet : le seul téléchargement d’un "loader" par copie du fichier [6] permet ensuite à un administrateur distant de la mettre en œuvre, automatiquement à sa prochaine connexion.
ajouter une fonctionnalité nouvelle se résoudra souvent à télécharger [7] un paquet supplémentaire parmi les 600 développés en France, disponibles sur la "Zone".
si un réel développement informatique s’avérait nécessaire, SPIP dispose de plusieurs API [8] à divers niveaux, pour : rajouter des blocs de service dans les pages, insérer des traitements supplémentaires, compléter le contrôle des droits-utilisateurs pour ces nouvelles fonctionnalités, et accéder aux données dans un modèle compatible.
Bien sûr [9] toutes les données -de SPIP ou d’autres tables et d’autres bases de données, sont immédiatement accessibles dès que la connexion à leur serveur est chargée (une interface Web d’administration permet la saisie des identifieurs de connexion au SGBD, et implante le paramétrage dans le dossier de configuration SPIP).
il existe même divers plugins [10] pour rajouter des formulaires de saisie et d’édition contrôlée, sans autres compétences de programmation que la description des données à enregistrer !
Article publié le 8 janvier 2012, et actualisé en avril 2016 .
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