Divers types/niveaux de sites Web

On peut présenter une certaine typologie des sites Internet, mettant en évidence leur importance rédactionnelle (donc la charge d’écriture à prévoir), le niveau d’information actualisée, sa capacité de référencement (être retrouvé par des requêtes d’interrogation Internet) ou encore le degré d’interactivité avec les visiteurs, dont en particulier leur participation et "engagement" à créer pour des participants internes :
La typologie présentée ci-après est biaisée, se limitant au contexte d’une édition de site Internet pour une association, sans évoquer les possibilités de site e-commerce ou d’Extranet d’entreprises, qui co-organisent des échanges structurels entre partenaires, ou encore les sites applicatifs fonctionnels.
Les outils changent selon le niveau ciblé, en gardant à l’esprit que débuter avec un outil limité au niveau actuel obligera à complètement rebâtir une nouvelle version de site, perdant au passage tout le référencement naturel...

 1. Site vitrine

Premier niveau de présence simple sur le Web, il s’agit d’un ensemble limité de pages statiques, assurant la présentation de la structure éditrice, et donc balisant son existence. Très simple à réaliser initialement, un tel site risque de disparaitre rapidement des référencements car trop statique : toutefois, au-delà de la nouveauté de référencement, son efficacité va rapidement décroitre car les moteurs de recherche ne présenteront plus un tel mini-site dans le top des réponses.

 2. Site informationnel

L’objectif principal d’un tel site est d’apporter une information complète, et dynamique, actualisée autant que possible, apte à apporter des réponses à de nombreuses questions que pourraient (se) poser des visiteurs ; régulièrement modifié (par rédaction de pages nouvelles), sa dynamique garantit une meilleure présence dans les première pages des moteurs Internet.

 3. Site de blog avec commentaires

Différence d’architecture limitée avec le précédent, c’est l’ouverture aux commentaires publics qui marque le changement de niveau : un tel site s’ouvre à la communication des internautes, qui permet déjà de mesurer l’audience d’usage du site, et donc de la notoriété de la structure présentée.
C’’est aussi à partir de ce niveau —mais surtout aux suivants— que l’on peut commencer à proposer des interactions complémentaires (inscriptions et participations, systèmes de questions-réponses, formations en-ligne...)

 4. Site collaboratif

A ce niveau, le site Internet permet de co-construire l’information diffusée, par l’implication de plus nombreux contributeurs tout en gardant le contrôle de publication par les responsables du site (par un système de validation préalable des contenus)

 5. Plateforme communautaire

En plus des éléments précédents, le site communautaire —réseau social— propose alors aussi un espace d’échanges interactifs autour de la thématique portée par la structure, proposant des services, échanges de conseils et solutions complémentaires autour d’un intérêt commun, de façon publique ouverte à tout visiteur Internet ou d’accès restreint dans des espaces privés.

Évidemment un nouveau site ne répondra pas immédiatement à un de ces niveaux avancés, mais les outils choisis pour le construire doivent permettre une progression facile entre ces évolutions, qui correspondent à des objectifs d’interaction croissants.