Sites Web : statiques ou dynamiques ?

  De l’edition de pages Web à la publication de données

Au début du Web, l’objectif était de publier des pages inter-connectées.

Les progrès aidant, de nouvelles approches proposent d’abord de construire dynamiquement chaque page au moment de la servir : un programme sur le serveur se charge de relire des données textuelles, extraites de fichiers et bases de données, pour les mettre en forme de façon intéressante et en permanence à jour, facilitant les modifications du contenu du site, exactement comme pour un journal de la presse ecrite..

Depuis, les évolutions actuelles intègrent les données de gestion au sein des informations Web.

Article publié le 14 mars 2013, et actualisé en octobre 2018


Internet est un système vivant, c’est même un système "social" : il s’agit d’un media par nature évolutif, et les sites Internet doivent pouvoir suivre instantanément cette évolution, tant au niveau de l’apparence (avec les ’modes’ de styles/thèmes d’habillage), qu’au niveau du contenu, des informations proposées à la lecture des visiteurs, et maintenant les interactions avec le reste du monde, en particulier les clients et fournisseurs (au sens large) qui constituent l’écosystème relationnel de la structure (entreprise, particulier ou association) à l’origine du site Internet.

L’architecture du site Internet doit donc permettre une évolutivité rapide, gérée directement par les rédacteurs du site, sans nécessiter l’appel quotidien à un spécialiste informatique ou un prestataire distant....

D’abord statique
Au début du Web [1], les seuls sites disponibles étaient statiques  : un éditeur de texte spécialisé (un "Word du Web") permettait à un webmestre de préparer de nouveaux fichiers à télécharger par FTP sur le serveur...

Dès qu’un site dépasse quelques dizaines de pages, la gestion des liens de navigation devient irréaliste...

 Dynamique (contenu en fichiers)

Sont donc apparus les sites rendus dynamiques grâce à l’emploi d’un moteur de gestion d’édition : un programme d’interface conversationnelle permet à un rédacteur connecté, de modifier à distance le contenu ou l’organisation des pages : ce sont alors des sites administrables par leur propriétaire...

En fait (et ces dernières considérations sont rajoutées quatre ans plus tard), la plupart des sites sont "dynamiques" au premier sens de l’indépendance entre [-173] et présentation focalisée sur les données, soit le contenu -pré-édité- affiché selon le modèle graphique ci-dessus... Fleurissent alors toutes les solutions ’simplistes’ packagées sur le marché...
Nota Bene : veillez néanmoins à la récupérabilité du contenu que vous y avez inscrit, sous une forme réutilisable : ce contenu représente une masse de temps et d’argent, et aussi une mine d’informations, d’archives et de références, qu’il serait dommage de devoir recréer /à grand coût/ lors d’une changement du site...

 Dynamique en base relationnelle

Quand votre site va grossir, vous allez souvent devoir reprendre le contenu textuel, pour le recopier (doit-on garder les anciennes versions en ligne) ou surtout pour s’y référencer (utiliser des liens dynamiques internes), et donc rajouter des liens depuis les anciennes pages...
Mais, vous allez souvent de-voir modifier les liens, en particulier les menus de navigation et d’accès aux nouvelles et anciennes pages écrites, ce qui peut devenir assez vitre extrêmement complexe et lourd, surtout si vous utilisez -intelligemment- de nombreux liens hypertextes internes croisés entre vos pages, et des indexations de mots-clés [2].
Allez, on en rajoute [3]
Au total, cela fait quelques dizaines de milliers de menus : mieux vaut qu’ils soient générés automatiquement par les squelettes, grâce à des Des requetes SQL aux Boucles SPIP !
De l’importance -au delà du modèle relationnel sous-jacent (commun aux principaux CMS) de la facilité de Comprendre la structure des squelettes et MODIFIER un JEU de SQUELETTES, aspects sur les quels SPIP est incomparablement souple.


Merci de nous signaler les coquilles, imprécisions ou erreurs qui figureraient dans cette page.

[1A la fin du siècle dernier, dans un millénaire passé !

[2Comme sur ce site par exemple, une cinquantaine de mots clés, pointant sur quelques centaines d’articles(chacun les deux menus de mots-clés et d’articles connexes), le tout réparti dans une soixantaine de rubriques à ce jour..

[3Toujours sur le site SPN, j’ai choisi de modifier l’arborescence des rubriques, découpant une branche en deux secteurs ; et je ne compte pas les centaines de pièces jointes !


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Article publié le 14 mars 2013, et actualisé en octobre 2018 .

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