Quand un blogueur sous WP parle de sites & CMS

Pour choisir un outil, rien ne vaut le retour d’utilisateurs,
et c’est bien vrai pour les choix de logiciels.

Voici un vieux billet (2010) proposé par un blogueur WP, pour "passer à la vitesse supérieure", et de comparer les principaux CMS.... car il ne prend pas WP pour un vrai CMS complet.

Cet article est cité, car il présente un aspect "initiation" mettant bien en évidence les différences d’un site avec gestion de contenus, par rapport à un site statique ou un blog WP..

Article publié le 11 septembre 2014, et actualisé en mars 2020


Maintenant qu’on a le fait le tour de WordPress [1], on peut passer à l’étape ultérieure avec les CMS.
On peut transformer WordPress [2] pour qu’il devienne un CMS complet, mais il faut tout faire à la main et pourquoi se compliquer la vie lorsqu’on possède des alternatives de sites prêt à l’emploi ?
Le CMS signifie Content Management System ou encore Système de gestion de contenu..
C’est similaire à WordPress dans la mesure où il utilise une base de données et une interface. En fait, tous les sites dynamiques fonctionnent sur le même principe. La base de données est la clé de voûte du système, car elle contient toutes les données du site. Ensuite, on a la présentation qui affiche le système. L’internaute ne voit aucune différence dans le processus, et il a l’impression que tout fonctionne par magie.

 La différence entre un CMS et un site statique

Autrefois, on avait les sites statiques, c’est à dire qu’on créait chaque page à la main, et il fallait les modifier une par une si c’était nécessaire. Par exemple, vous venez de créer un site statique, et vous voyez qu’il marche bien, donc vous décidez d’intégrer des annonces Adsense. Mais il faudra le faire individuellement pour chaque page, même si vous pouvez utiliser le concept de Template de Deamweaver, mais c’est une autre histoire.

Dans un CMS ou site dynamique, tout se configure à partir de l’interface d’administration.
Pas besoin d’apprendre le PHP ou le MySql, c’est le CMS qui va tout faire votre place. Autrefois, les CMS étaient payants, et ils coutaient une fortune, c’est pourquoi la communauté Open Source s’est lancé dans des projets pour que tout le monde puisse bénéficier de la souplesse d’un CMS.
Vous pouvez effectuer facilement les tâches suivantes avec un CMS :
- Créer des utilisateurs avec des rôles spécifiques
- Assigner à chacun une tâche bien définie
- Etre capable de définir le flux de travail
- Planifier la publication du contenu
- Limiter l’accès au contenu
- Administrer entièrement le système
- Mettre le site hors ligne pour faire de la maintenance
- Pouvoir ajouter des composants supplémentaires

Si vous réunissez tous ces éléments en un seul paquet, vous avez tous les atouts d’un site professionnel sans connaitre une seule ligne de code !

 Utiliser Joomla !

Joomla ! est sans doute l’un des CMS les plus connus, et ses concepteurs affirment qu’il équipe 80 % des sites Web. Il est très facile à utiliser et sa souplesse est exemplaire [3].
On peut ajouter en un clic des nouveaux thèmes, des modules ou des plugins, bien que l’ergonomie soit complexe au premier rbord. Le contenu de Joomla ! repose sur le concept des Sections, Catégories et enfin des articles. Ainsi, vous devez créer une Section qui contiendra une Catégorie qui contiendra l’article. A première vue, cela semble complexe, mais on verra que cela permet de hiérarchiser parfaitement le contenu.
Par exemple, vous possédez un site de tourisme, donc vous pouvez créer une Section appelée Afrique du Sud, ensuite, vous allez créer des catégories appelées Restaurants, Hôtels, Attractions, Agence de voyage, etc. Et enfin, vous allez créer les articles dans ces catégories.
On pourrait aussi créer les villes d’Afrique du Sud dans les différentes catégories et créer les articles qui y correspondent. Les possibilités sont infinies, et cela dépend des besoins du webmestre. Son site officiel est https://www.joomla.org, mais sa communauté est si importante qu’ils ont des sites dédiés pour chaque aspect. ....

Il est à noter qu’il existe un site en français (https://www.joomla.fr), mais disons que la documentation et l’aide ne sont pas toujours à la hauteur de leur homologue anglophone. Le site officiel vous permet de télécharger Joomla, mais n’oubliez pas de visiter JoomlaCode, car il contient les dernières mises à jours, les correctifs de sécurité et tous les aspects concernant le cœur de Joomla. Vous avez besoin d’un hébergement MySql et d’un interpréteur PHP [4] pour faire tourner Joomla, et c’est le cas de la majorité des hébergeurs actuels. Si c’est la première fois que vous utilisez un CMS, Joomla va vous dérouter, car il est à l’opposé d’un site statique. Mais au bout de quelques temps, vous ne pourrez plus vous en passer, et ces pauvres statiques ressembleront à de la préhistoire...

 Utiliser Drupal

Pour ma part, je n’ai jamais utilisé Drupal, même si j’ai fait quelques expérimentations.
Toutefois, on estime qu’il est plus puissant et plus sécurisé que Joomla, mais il est encore plus déroutant. On doit préciser qu’il faut déjà posséder des connaissances en CMS pour utiliser Drupal, car sa configuration n’est pas du tout aisée. On est loin
des solutions prêtes à l’emploi de Joomla. Mais [5] et au monde collaboratif, car sa spécialité est les sites avec plusieurs contributeurs.
Le cœur de Spip est basé sur l’article qui peut attendre une validation, une correction par un administrateur, etc. Le flux de travail est quasiment identique à celui d’une rédaction de presse. Et il n’est donc pas étonnant qu’il soit utilisé par des magazines tels que Backshich, mais son principal avantage est qu’il est le plus léger. Il consommera très peu de ressources de serveur, et son concept de squelette permet de créer n’importe quel type de site. Cette grande liberté possède un prix qui est qu’on doit vraiment réfléchir à ce qu’on fait [6], ce n’est pas seulement un clickodrome.. sinon on va l être frustré. Même s’il est essentiellement utilisé par des magazines en ligne, on peut créer tous les sites qu’on veut, et c’est même l’une de ses principales forces.

 En conclusion...

Je ne vais pas vous dire lequel choisir, mais je vous recommande de tous les tester. On peut le faire dans une installation de serveur local, et vous verrez à quel point ils sont différents les uns des autres. Pour ma part, j’ai commencé avec Joomla, et on ne renie pas ses premiers amours. Je ne veux pas me prendre la tête avec des configurations compliquées, donc...


Merci de nous signaler les coquilles, imprécisions ou erreurs qui figureraient dans cette page.

[1Sic ! ce n’est même pas le cas de tout le monde, mais plaçons-nous dans cette hypothèse !

[2Pour mémoire, ce qui fixe les choses : WP gère trois entités (user - categorie - post ou billet), alors que SPIP intègre naturellement une quinzaine d’objets éditoriaux, sans compter les liens, et toutes les extensions de programmation : voir Les points d’entrée en FrameWork SPIP 3, avec une isolation réelle Modification d’habillage ou de présentation ? par les Squelettes et Thèmes Complémentaires.

[3Discutable, ses versions étaient connues pour être des passoires à hacker !

[4Comme pour tout site dynamique ou CMS ci-dessous..

[5Bien utilisé : souvenez-vous du scandale de http://france.fr] !] sa robustesse est phénoménale, et la preuve est que même la Maison Blanche l’utilise.
Drupal permet d’aller plus en profondeur dans le système, c’est pourquoi des connaissances en développement ne seront pas superflues. Cependant, il propose moins de thèmes que Joomla, et l’affichage est simplifié au maximum. A mon humble avis, Drupal se destine à des entreprises ou des grandes organisations, et Joomla est destiné au reste... Mais je vous conseille de le tester pour voir les différences entre les CMS, et on peut le trouver sur :
https://drupal.org

Utiliser Spip

Enfin, nous avons le petit dernier, Spip qui est d’origine française. Il est principalement destiné à la presse en ligne[[Créé pour le monde Diplomatique à la fin du siècle dernier..

[6Mais cela reste absolument sans risque de casser l’ensemble du site comme avec Joomla ou WP


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Article publié le 11 septembre 2014, et actualisé en mars 2020 .

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